Le doux murmure de se libérer du sucre ,pour se renouer à son microbiote et rompre les mémoires du passé de la famille

Se libérer du sucre est devenu un enjeu de santé majeur dans notre société moderne. Comme le souligne le Docteur Paul Carton : « On devine les bévues et les ravages que peuvent entraîner les soins médicaux qui ne visent qu’à l’effacement des effets, sans rechercher ni renverser les causes réelles des maladies. » Désormais communément classé parmi les substances qui rendent accro, au même titre que d’autres drogues dont il est difficile de se défaire, le sucre nous accompagne dans les moments de stress, dans les instants de fêtes ou de façon insidieuse, cachée. Se libérer du sucre représente donc un véritable défi pour notre santé physique et notre équilibre émotionnel.

Désormais communément classé dans les substances qui rendent accro et ce comme d’autres drogues dont il est difficile de se défaire, il est présent dans les moments de stress, dans les instants de fêtes ou de façon insidieuse, cachée. Le sucre peut nous accompagner tout au long de la journée, tout au long de notre vie. De nombreux rats de laboratoire semblent préférer le sucre à la cocaïne, ce qui illustre la difficulté réelle de se libérer du sucre.

Le sucre active en premier lieu des récepteurs gustatifs situés sur la langue puis envoie un message au cerveau pour qu’il mette en route le système de récompense par le biais de la dopamine. Cette hormone du plaisir immédiat est libérée dans l’organisme, provoquant un sentiment de plénitude. Sentiment comparable à l’effet de l’orgasme et ayant un effet sur l’humeur. Sentiment qui, durant peu, sait demander à être réactivé fréquemment sous peine de modification de la dynamique corporelle.

À noter qu’un excès de dopamine pourrait provoquer des comportements de type schizophréniques ou de l’agressivité. Ainsi naîtrait le cercle vicieux du besoin de sucre, comparable à l’effet de satisfaction induit par la morphine, l’héroïne et diverses autres substances. Et, bien sûr, à un autre niveau, ce besoin est aussi visible et impactant au niveau du pancréas. Nous l’aborderons plus tard. Mais…

Comment se libérer du sucre et de son emprise sur notre corps ?

Si son but est de nous apporter de l’énergie, il est aussi le vecteur de mucosités et favorise la déminéralisation du corps. De plus, le sucre a également un impact sur l’immunité faisant drastiquement chuter celle-ci par l’inhibition de la fonction phagocytaire des globules blancs de 50 à 90 %.

Il peut également perturber le travail intestinal, notamment en provoquant de la fermentation au niveau de l’intestin, et augmenter le travail du foie. Lorsque l’intestin grêle et le foie sont surchargés, le relais est pris par les voies respiratoires créant des « colles » (nommées ainsi par Pierre-Valentin Marchesseau).

Ces mucosités sont des déchets visqueux, non solubles dans l’eau et proviennent de résidus de cellules mortes ainsi que d’un mauvais métabolisme d’amidon (céréales, féculents), de sucre et de lipides. Ces toxines à l’aspect de glaires seront évacuées par l’expectoration, les pertes vaginales, les rhumes… Si ces manifestations du corps sont indolores, elles dénotent néanmoins d’un dysfonctionnement de l’organisme.

D’un point de vue naturopathique, les organes qui seront sollicités prioritairement pour évacuer les mucosités seront le foie, puis la vésicule biliaire et les intestins. Ceux-ci étant déjà en surrégime, l’organisme choisira de se décharger via les glandes sébacées, les voies respiratoires ou la voie vaginale pour alléger le travail du système digestif. De ce fait, un travail de drainage des voies précitées peut être intéressant en cas d’attrait excessif envers le sucre par le biais de plantes (radis noir, desmodium, artichaut) de bouillottes sur le foie et / ou de réflexologie ainsi que de périodes d’alimentation hypotoxique. Le pancréas réagira favorablement par un accompagnement de genévrier ou de fumeterre. Pour aller plus loin et d’après D. Rapinowitz, des épisodes d’hypoglycémie peuvent imiter presque chaque désordre physique, neurologique ou psychiatrique : citons entre autres, les troubles visuels, le diabète, le NASH (« foie gras »), la somnolence, l’irritabilité, le comportement maniaque…

Les alternatives pour se libérer du sucre au quotidien

Ces termes font partie de la culture populaire. Cela me fait invariablement penser aux drogues dures et drogues douces. Il s’agit d’une forme de classification floue qui change en fonction des personnes et des lieux.

La croyance veut que l’on assimile les sucres lents aux aliments à saveur non sucrée, contenant une forte quantité de sucres complexes restant longtemps en réserve dans l’organisme. Exemple : il va être conseillé de manger des sucres lents la veille d’un effort physique pour être plus performant.

Dans ce schéma, les sucres lents sont listés pêle-mêle : les pommes de terre, le pain, les céréales, les légumineuses, etc. Les sucres rapides seraient, eux, contenus (toujours selon cette même croyance) dans des aliments à forte saveur sucrée délivrant rapidement de l’énergie à l’organisme. Y seront classés les desserts, barres chocolatées, sodas, fruits, etc.

À mon sens, l’index glycémique (ou IG) est un critère de classement très intéressant des aliments contenant des glucides, car il est basé sur leurs effets sur la glycémie (taux de glucose dans le sang) durant les deux heures suivant leur ingestion plutôt que sur les sacro-saints sucres rapides et sucres lents.

L’index glycémique permet de comparer le pouvoir glycémiant de chaque aliment, mesuré directement lors de la digestion. L’IG d’un aliment est donné par rapport à un aliment de référence, auquel on attribue l’indice 100 (généralement glucose pur ou « pain blanc »).

La vitesse de diffusion du sucre dans le corps varie selon plusieurs critères, notamment :

  • Le mode de cuisson des aliments,
  • La nature de l’aliment (solide, liquide),
  • La consommation, isolée ou au sein d’un repas,
  • La présence de fibres ou non,
  • Le degré de mûrissement.
ZOOM SUR L’INDEX GLYCÉMIQUEL’index glycémique a été inventé par l’équipe de David J. Jenkins à l’Université de Toronto en 1981. En voici ci-dessous quelques exemples :Index glycémique faible (Inférieur ou égal à 35) : La plupart des fruits frais et légumes verts, légumes secs, chocolat noir riche en cacao, lait et produits laitiers, viandes, oléagineux…Index glycémique moyen (Entre 35 et 50) : Produits à base de céréales complètes, bananes, abricots secs, pommes de terre à l’eau ou à la vapeur…Index glycémique élevé (Plus de 50) : Pain blanc, riz blanc, pommes de terre frites, au four ou chips, confiseries, barres chocolatées, carottes cuites, pastèque…

Et voici quelques aliments au pouvoir sucrant à index glycémique bas : le miel d’acacia, le sucre de coco, le sirop d’agave bio, la stévia brute (couleur verte, magasin bio), etc.

Se libérer du sucre pour restaurer l’écosystème intestinal

Plusieurs éléments peuvent venir perturber la flore intestinale. Les aliments trop cuits ou raffinés, la consommation régulière de lait de vache, l’insuffisance de mastication, l’insuffisance enzymatique, l’abus de café, de thé, de cacao, l’abus de médicaments, le stress… Et aussi le sucre. Ces perturbations sur le tube digestif peuvent entraîner un développement excessif de bactéries et de levures (Candida Albicans, par exemple).

Attention au Candida Albicans qui sont transmis de génération en génération par le microbiote vaginal ,ils font partis de la mémoire du passé

.L’épigénétique est la science qui étudie l’impact de l’environnement sur l’expression des gènes. Ce que l’on mange, boit, l’air que l’on respire, notre niveau de stress… peuvent modifier l’expression, c’est à dire le fonctionnement des gènes dont on hérite à la naissance.

Cette dysbiose peut aussi encourager une diminution de la synthèse de vitamines B, K et d’enzymes digestives. De plus, le rôle de la flore sur notre système immunitaire ayant déjà été évoqué ici et ailleurs, il sera simplement intéressant de préciser qu’il peut précipiter la flambée de nombreuses allergies.

Pour aller plus loin au niveau enzymatique, un livre écrit en 1946 reste encore une référence à ce jour, il s’agit de l’ouvrage d’Edward Howell. Il y explique que, chez les animaux, une déficience enzymatique provoque une dilatation du pancréas et que le vieillissement diminue la production d’enzymes. Pour éviter certains inconvénients cités plus hauts, une bonne mastication peut être un outil implacable.

En effet, l’amylase salivaire – enzyme présente dans la bouche – commence la digestion des sucres. Cette dernière, comme toutes les autres enzymes, à besoin d’un pH optimal et d’une température précise pour être active. En outre, tout manque de cofacteur enzymatique peut l’amener à dysfonctionner. Ainsi, en environnement trop acide, cela diminuerait ou bloquerait l’action des différentes enzymes.

Plan d’action pour se libérer du sucre et éviter l’hypoglycémie

Femme qui somnole car elle a consommé trop de sucre
  • Le corps reçoit trop de sucre d’un seul coup,
  • Il envoie trop d’insuline depuis le pancréas pour faire chuter cette glycémie désormais trop importante,
  • Le taux de sucre chute trop bas,
  • Les symptômes de « manque » apparaissent (vertiges, petits creux, mauvaise humeur…),
  • Le besoin de retourner vers du sucré se fait sentir.

L’hypoglycémie est un effondrement du taux de glucose dans le sang, elle est à l’opposé du diabète, dont elle est souvent un signe avant-coureur. Il existe plusieurs causes d’hypoglycémie. Nous n’évoquons ici que l’hypoglycémie fonctionnelle, sans lésion anatomique, mais due à de mauvaises habitudes alimentaires.

Le glucose est fourni par l’alimentation. Tous les aliments peuvent être transformés en glucose, le grand problème réside dans la trop grande rapidité de transformation de certains aliments et la consommation de sucres à index glycémique haut.

Conseils pratiques contre l’hypoglycémie

  • Éviter la consommation de stimulants : cafés, thés, boissons à base de cola, cigarettes… Leur consommation peut précipiter une crise d’hypoglycémie.
  • Éviter l’alcool. L’alcool est impliqué fortement dans l’hypoglycémie : il est très rapidement assimilé par l’organisme et passe très rapidement dans le sang.
  • Mâcher consciencieusement afin que la salive et ses enzymes aient l’opportunité de bien imbiber les aliments et ainsi faciliter la digestion des sucres.

Équilibre acido-basique et sucre

Sans entrer dans les détails de ce sujet passionnant qui pourrait être pénible à comprendre ou à expliquer – mais qui ne l’est point si l’on suit les bibles de Christopher Vasey – le sucre comme d’autres aliments, va avoir la possibilité de modifier le pH du corps, notamment s’il s’agit de sucre raffiné. Va alors pouvoir s’installer une acidité corporelle menant à différents déséquilibres, à une acidose tissulaire pouvant conduire à un terrain inflammatoire, ronger les os, faire flamber les tissus, etc.

Comble de l’ironie, nous ne sommes pas tous égaux face à la gestion de l’acidité corporelle et de ses éventuels ravages. Il semblerait qu’une corpulence importante comme celle de Gérard Depardieu ou Winston Churchill préserve plus facilement des excès et de la déminéralisation.

À l’inverse, Woody Allen et Jane Birkin seraient en bien mauvaise posture pour tamponner certains abus d’acidité.

Les effets de l’acidité passent souvent inaperçus. À citer encore pour vous mettre sur la piste : la fatigue, la frilosité, la sensibilité dentaire et gingivale, les phanères fragiles et cassants, les brûlures urinaires et rectales, etc.

Une correction alimentaire est possible pour s’éloigner de l’acidité :

  • Privilégier une alimentation alcalinisante,
  • Opter pour une alimentation végétarienne,
  • S’adonner à de l’exercice physique, l’oxygénation, la marche,
  • Découvrir ou pratiquer la relaxation,
  • Penser à des apports de citrates

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